LIGNE ARTISTIQUE
Emile Azzi explore les champs des possibles et ouvre les horizons. Son travail met l'humain et l’acteur au cœur des enjeux, dans un rapport universel et intemporel avec le monde à travers un engagement physique et total où la poésie s’incarne. Le monde est ici en jeu, les personnages sont en lutte face à la réalité d’un monde qui se meurt. Les forces naturelles et métaphysique interagissent. La parole est essentielle et le silence prend ici parole où le corps devient une matière. Ses créations et son univers se matérialisent à travers deux mondes : le monde réaliste et le monde invisible, métaphysique, grâce notamment à l’utilisation de matières et d'éléments qu’il met en contrastes dans des univers où la mise en scène et la scénographie sont au service de l'espace scénique qui se transforme, qui change comme un puzzle devant le spectateur qui est au cœur d’une traversée, d’un voyage d’où il ressortira changé. Son travail explore également la notion de dépouillement et les rapports primitifs. A travers notamment ses mises en scène et son travail sur Tête d’Or, L’Annonce faite à Marie, Partage de midi, L’Otage de Paul Claudel, Hamlet, de William Shakespeare, La Basilique Effacée de Maurice Desmazures, Carnet de Voyage d’Ernesto Che Guevara ou encore Bérénice de Jean Racine et Sous le soleil de Satan de Georges Bernanos. Il nous interpelle sur la relation entre le monde visible et le monde invisible, sur l'absolu, Dieu, l'universalité, l'imtemporalité, sur la relation de l'homme avec ses racines, avec son identité, sur la place de l'homme dans le monde et dans la société, sur le déracinement, l’exclusion, l'exil, la lutte, l’enfance, la jeunesse, la mort, la grâce, la beauté, le pouvoir, l'ambition, la quête, le désir, la passion, le mystère... Son œuvre nous questionne en permancence sur le rapport de l’homme avec la nature et le monde sauvage.