Hamlet de William Shakespeare
Adaptation, mise en scène et scénographie Emile Azzi
Durée du spectacle 2h30
Le mal d'aujourd'hui n'est rien à côté du mal qui vient.
Mélancolie, tentation suicidaire, sex, errance sans but. Il n'existe plus de vision mais uniquement une efficace planification.
C'est d'une pensée, d'une idée, d'un rêve que l'homme a pu réaliser l'impossible. Les forces de destructions veulent faire de l'homme le Dieu tout puissant avec pour objectif la vie éternelle.
Il faut que tout soit consommé. Il faut tout prendre avant de partir, tout posséder, tout détruire. Il faut connaître tous les plaisirs. Il faut supprimer toutes les limites. Il faut que toute la vie soit pour lui pleine de jouissances et que "la mort "soit" pour tous ceux qui l'entoure. Cet affrontement millénaire tourne aujourd'hui en faveur de l'homme de destruction. Il se matérialise à travers ce contraste et cette transformation des éléments naturels en objets inanimés. La beauté éternelle, la jeunesse éternelle est ce que l'homme a toujours désiré, ce qu'il a toujours voulu posséder, il prend ainsi sa revanche sur la vie, sur la nature. Politique, débats, blabla... Avons-nous réellement besoin de faire de grandes études pour le réaliser ? Ce qui est perdu le sera pour toujours. Tu cours ? À quoi ça sert ? Le reste est silence.
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